Bloody Nanesse ou fraîcheur de tomates au pèkèt
Je m’aperçois qu’il y a bien longtemps que je ne vous ai parlé de ma ville, son terroir, son folklore. Alors aujourd’hui, je revisite un peu le bloody mary pour l’amener à Liège. Peut-être, entrapercevrons nous :
Bloody Nanesse
Le bloody Mary aurait été inventé au Harry’s bar de Paris aux environs de 1920.
On comprend très vite le mot « bloody » lorsque l’on a le cocktail sous les yeux, le jus de tomate additionné à la vodka ainsi que d’autres ingrédients donne très vite une vision ensanglantée du cocktail.
Et Mary me direz vous ? La légende lui prête trois versions :
1) Ernest Hemingway craignait les foudres de son épouse, Mary Welsh, lorsqu’il abusait de l’alcool à un point tel qu’il la surnommait « Bloody Mary ». Ce cocktail aurait été inventé pour E. Hemingway car il aurait demandé un cocktail alcoolisé qui ne sentait pas l’alcool !
2) Pour certains, le nom viendrait de la sanguinaire Marie Tudor, fille d’Henry VIII, appelée Bloody Mary à cause de la politique de persécution envers les protestants
3) Pour d’autres, Mary Read, seule pirate(sse) reconnue historiquement et réputée pour ses combats sanglants seraient à l’origine du nom de ce cocktail !
Mais bon, Mary nous entraîne assez loin de Nanesse. Connaissez-vous Nanesse, la femme de Tchantchès ? Non ?
Moins dans la lumière que son illustre époux, je vous invite à cliquer ICI pour découvrir un peu de leur légende liée de très près à la République Libre d’Outremeuse
Vous découvrirez la suite du texte de l’excellent Jean Bosly
« Tchantchès, d'après une tradition locale émaillée de bien naïfs anachronismes, est né à Liège, de façon miraculeuse, le 25 août 760 : il vint au monde entre deux pavés du quartier d'Outre- Meuse, actuellement République Libre d'Outre-Meuse. Les braves gens qui le trouvèrent furent merveilleusement étonnés de l'entendre chanter, dès son entrée dans la vie: "Allons, la mère Gaspard, encore un verre !". C'était un bébé joufflu, goulu, riant sans cesse; toutefois, il boudait à la seule vue de l'eau; pour le rendre tout à fait aimable, son père adoptif lui faisait sucer un biscuit trempé dans du pèkèt… cliquez ICI pour connaître la suite
(Photo prise sur le Net)
C’est à Nanesse que j’ai voulu rendre hommage en créant cette petite entrée bien fraîche à déguster après un pèkèt ou deux !
Fraîcheur de tomates au pèkèt
Bavarois de céleri – Chips au sel de céleri
Vinaigrette Worcestershire
Marché pour 4 personnes
Pour la fraîcheur de tomates
50 cl de jus de tomates (attendre le plein été pour en faire un nature)
8 cl de pèkèt
Le jus d’un citron
2 gouttes de tabasco
2 feuilles de gélatine préalablement réhydratée
Sel et poivre du moulin
Mettre le jus de tomate avec les autres ingrédients (sauf gélatine) à chauffer.
Ajouter la gélatine et bien la dissoudre
Mettre en forme et refroidir rapidement afin que le jus de tomate ne « cuise » pas.
Pour le bavarois de céleri
350 gr de céleri rave
50 gr de crème fraîche
Sel de céleri
Le jus d’un demi citron
Poivre du moulin
1 feuille de gélatine réhydratée
Cuire le céleri à la vapeur. Le mixer. Mettre le jus de citron à chauffer au micro onde et y faire fondre la feuille de gélatine. L’incorporer au céleri.
Monter la crème en chantilly. Mélanger les deux appareils et mettre en forme
Pour la vinaigrette
1 tomate
2 branches de céleri branche + les jeunes feuilles
Huile d’olive
Worcestershire sauce
Jus de citron
Sel et poivre
Peler la tomate et la branche de céleri (les fils). Tailler en brunoise
Préparer une vinaigrette avec les liquides. Assaisonner et mélanger.