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Plus que la tristesse ...
Après la nuit d'horreur qu'ont vécu les Parisiens ce vendredi soir, mon coeur est encore plus français que d'habitude.
Même si je suis à quelques centaines de kilomètres de la Ville Lumière, les mots "Liberté - Egalité - Fraternité" sont ancrés profondément en moi. Ces trois mots qui déclenchent tant de haine chez certains fous fanatiques.
Ce sont également ces trois mots, qu'il faut à tous prix défendre, qui font qu'aujourd'hui, j'ai peur, peur pour l'avenir des générations futures.
Je retrouve en moi, à l'instant présent, toutes les émotions, la tristesse, la révolte, le besoin de paix, la vengeance, l'amour, la haine de l'autre, ... et qui me poussent à écrire ces quelques mots ...
Depuis samedi matin, je suis rivé sur le net et sur les chaînes d'info, comme si j'avais besoin de connaître tout ce qui s'est réellement passé, minute par minute, cette nuit là, comme si cela allait me rassurer de savoir ... !
Je lis, je vois et j'entends tout et son contraire. Entre ceux qui voient en l'Arabe du coin, un terroriste en devenir et ceux qui en légende d'une tour Eiffel bleu-blanc-rouge indique "pas d'amalgame", tous me sortent par les yeux ...
Tous ces politiciens qui d'une main essayent de combattre mollement le terrorisme et qui de l'autre donnent leur feu vert pour vendre des armes à des pays ou des pseudo états dont la terreur est le fond de commerce me révoltent...
Tous ces donneurs de leçons qui m'expliquent que plutôt que d'exprimer mon dégoût de ce qui c'est passé vendredi au Bataclan, je devrais me mettre à la place de ceux qui vivent cela quotidiennement, je leur réponds que des générations avant moi, ce sont battus pour obtenir cette liberté de vie, que j'entends bien en profiter et que si vraiment le sort, bien malheureux, je le concède volontiers, de ces victimes vous insupporte, levez le cul de votre divan et allez là-bas les aider.
Plus que de la tristesse, c'est l'horreur de la nature humaine qui occupe mon coeur !
Il aurait été de bon ton de mettre un drapeau blanc, une colombe, un rameau d'olivier mais non ... pas aujourd'hui. Demain peut-être !