Je ne peux pas ne pas écrire ce billet !
Je ne sais pas très bien pourquoi, je me sens obligé de parler de ce qu'il s'est passé hier de ce que je ressens.
Sans doute que cela a provoqué tellement de colère en moi en une fraction de seconde qu'il faut que je l'évacue immédiatement sans quoi, je risque de passer du côté sombre du racisme.
Hier devait être une belle journée puisque je prenais enfin un jour de congé bien mérité pour une belle et longue ballade dans Paris, ville que j'aime tant. Arrive très vite l'info de l'horreur de la fusillade de Charlie Hebdo.
Charlie Hebdo, ce n'était que de la satyre, des caricatures autant de petits artifices destinés à exagérer les failles d'une société afin de les rendre visibles. Mais c'était surtout la liberté d'expression.
Ce 7 janvier, des terroristes sentant leur religion bafouée ont voulu faire taire cette liberté d'expression en utilisant les armes tout en croyant que Cabu, Wolinski, Charb et Tignous et tant d'autres n'auraient plus rien à dire ...
Il faut que Charlie Hebdo continue à vivre. Pour les aider, à mon petit niveau, je m'engage à retirer de mon processus de rédaction sur ce blog, ces petites questions qui m'ont souvent fait adoucir un billet : "Est-ce que cela ne va pas choquer ?" "Est-ce que je ne vais pas trop loin ?" "Est-ce que tu crois que tu peux utiliser ce terme ?"
Dorénavant, je crierai sans retenue ce que je pense sur ce blog qui est MON espace d'expression car depuis ce 7 janvier : Je suis Charlie !
« Je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu'au bout pour que vous puissiez le dire. »
« I disapprove of what you say, but I will defend to the death your right to say it »
« No estoy de acuerdo con lo que dice , pero defenderé hasta la muerte su derecho a decirlo »